La réputation de Drupal est ancienne. Je me rappelle que la légende disait que c’était le meilleur des CMS . Pourtant très peu de webmaster l’utilisaient, lui préférant WordPress Dotclear ou SPIP, si bien que si on m’avait posé la question avant 2020 j’aurais pu dire qu’il était « mort ».
C’est seulement en 2020 que j’ai étudié pour la première fois ce CMS Drupal. C’était pour répondre à une mission et des contraintes de « cadre de cohérence technique » pour réaliser le site de la documentation professionnelle des gendarmes. l’État français recommande l’utilisation de Drupal.
Très sincèrement, ce fut et c’est encore une plaie. Il m’a fallut 3 mois pour comprendre le système et atteindre le niveau d’exigence que je m’étais fixé pour la partie publique du site. Les décideurs pleinement satisfaits du résultat, et moi ne sachant pas dire non, ils m’en demandèrent toujours plus, jusqu’à pousser le système à bout et devoir développer une quinzaine de modules extensions dédiés à ces demandes.
Après plus d’une année à 3/4 temps sur Drupal je peux me qualifier aujourd’hui d’« expert Drupal ».
J’ai utilisé l’API native pour la migration et l’ensemencement, j’utilise des exports Rest pour l’application Android associée, j’ai utilisé les versions 7-8-9-10, j’utilise le module Paragraph, une dizaine de types de nodes, des Views et Views en cascade, le thème est complexe et j’ai réécris la majorité des surcharges cosmétiques ; car j’aime le code propre et les cascades de CSS et ce système, Drupal, surcharge beaucoup trop la sortie HTML
Je n’ai pas changé d’avis sur les CMS. Utiliser un CMS c’est gagner du temps et de l’argent au départ, mais c’est s’aliéner à un boulet technique sur la durée. Mais on fait rarement ce qu’on veut dans un environnement contraint par le client ou des décideurs.