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Les développeurs sont des paresseux

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Développeurs paresseux

Les développeurs travaillent réellement moins d’une heure par jour ; 46 minutes en France. C’est un fait mis en évidence par une étude de software.com qui a collectées des données au cœur même de l’outil de travail des développeurs dans leur IDE ; le logiciel qu’ils utilisent pour programmer.

Vous trouverez l’étude à cette adresse « Global Code Time Report » ainsi que sa transcription en français sur « developpez.com » .

Je ne remettrais pas en question l’analyse et les conclusions qui sont faites, ce sont les bonnes en partie. Je mettrais l’accent sur les explications en confirmant que la grosse problématique, au-delà de la paresse généralisée des générations Y&Z, c’est bel et bien l’environnement de travail qui pose problème.

Les développeurs sont beaucoup trop perturbés par des sollicitations hors de leurs missions.

Les développeurs sont des nœuds sociaux

Dans cette époque où la technologie informatique est prééminente dans l’organisation sociale de l’entreprise, les développeurs sont devenus des nœuds sociaux.

Les développeurs sont sollicités à longueur de journée pour aider/solutionner/simplifier des tâches qu’ils pourraient eux-même souvent réaliser plus vite que le temps nécessaire au traitement de la sollicitation ; voir même automatiser ces tâches jusqu’à l’usage « d’intelligence artificielle ».

Avoir pour « ami » le développeur, c’est s’assurer d’avoir les bons outils pour réaliser ses travaux de bureau. Les développeurs peuvent décupler les performances d’une mission. Les « Bullshit Jobs » de David Graeber ont besoin des « informaticiens » pour s’installer et durer car ils ont des pouvoirs de vie et de mort sur les « cocheurs de cases ». Les développeurs sont les meilleurs analystes des rentes de situations.

Compétences rares et chères

Les développeurs sont très souvent les « stars » des entreprises lorsque l’organisation et/ou la finalité de l’activité dépend de programmes (sites, outils de suivi, analyse..) ce qui a tendance à devenir la norme dans cette civilisation numérique.

Les ressources humaines en matière de développement informatique sont rares et chères, il faut donc les préserver et leurs concéder de la tolérance sur beaucoup de sujets. Et le sujet de la performance n’échappe pas à cette règle. Il est très difficile voir impossible pour la hiérarchie d’évaluer leurs travaux en terme de temps et de qualité sous-jacente (le code et le principe appliqué de la partie visible de l’iceberg).

Je suis un peu différent

Je ne vais pas vous dire que je suis vraiment différent. J’ai des jours de code, des jours sociaux et des jours pour les mouches. Mais j’affirme sans hésitation que lissé sur l’année je dépasse les 50% de mon temps de travail à coder et 95% lors de sprints que je m’inflige tout seul à moi-même.

Les jours où je passe quelques unités de minutes à coder ce sont les jours sociaux : les jours de réunions, les jours de collectes/analyses des besoins et les jours à discuter et étudier les problématiques « sociales ».

Mais n’en doutez pas, cet état d’esprit pose des problèmes sociaux.

Après avoir lu cette étude, j’ai compris que je ne suis pas six fois meilleur que les autres, c’est juste que je travaille dix fois plus et que je fuis les travers sociaux.
Je peux donc me targuer d’avoir plus de 50 ans d’expérience comme vous pourrez le lire dans mon CV.


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